• L'école d'Athènes du palais Bourbon et le secret de la force coloniale française par Jean-Christophe Goddard

     

     

    L'école d'Athènes du palais Bourbon et le secret de la force coloniale française par Jean-Christophe Goddard

     

    Le point de départ de l'intervention est le discours du président de l’Assemblée Nationale (un certain Ferrand) à l’occasion de l’inauguration de la tapisserie restaurée représentant l’école d’Athènes (le tableau de Raphaël). On trouve une vidéo de l’événement facilement sur l’Internet, c’est celle qui donne l’intégralité du discours de Ferrand, avec en prime l’anecdote de la prise du Palais-Bourbon par le peuple en 1848 et l’injonction de l’ouvrier suivant laquelle on ne doit pas toucher aux monuments, à la mémoire qui constitue la Nation, on ne détruit pas le patrimoine qui est la source même de l’humanisme etc. (c’est après qu’un des insurgés ait tiré sur la toile qui précédait l’école d’Athènes et qui représentait Louis-Philippe).

    La science, la raison, la philosophie… éclairent la parole du législateur…
    Pourquoi les Français légifèrent-ils au pied de cette image ? L’image unifie (c’est un peu comme le «en même temps» de Macron). Elle unifie monarchie et république, conservateurs et progressistes, droite et gauche (Mélenchon est présent à l’inauguration), etc. L’intervention se poursuit par un propos sur Eboussi Boulaga (la crise du Muntu). Un bonhomme qui, selon Jean-Christophe, pense tout cela. C’est ce qu’Eboussi Boulaga nomme le secret de la force. Une pensée qui a été pour Elsa Dorlin (et pour d’autres) une lecture de basculement, une lecture qui va plus loin que la lecture de Fanon.

     

    Première partie, quand Jean-Christophe parle

     

     

    Deuxième partie, quand le public s'exprime
    (avec les excuses du preneur de son pour le bourdonnement parasite)